Rapports d'évangelisation
Sans doute, pour moi, l’une des meilleures évangélisations que j’ai faites jusqu’à ce jour. J’ai fait des rencontres touchantes avec des musulmans. Une femme, qui était une ex-musulmane, m’a partagé son point de vue sur la religion et m’a dit qu’elle se sentait enclavée, emprisonnée, et endoctrinée dans l’Islam. Tandis que, quand elle nous voyait danser et chanter pour Jésus, et que nous partagions l’amour, elle était joyeuse de voir que nous reflétions l’amour du Christ. Cela l’a beaucoup marquée et énormément émue. Suite à cela, j’ai pu prier pour elle. Nous avons échangé nos coordonnées et nous nous sommes pris dans les bras.
Une histoire un peu similaire s’est produite avec un homme, cette fois-ci, qui est aussi musulman. Il a été plutôt attentif au message de la croix annoncé en cœur à cœur. Malgré son attachement à sa foi en l’Islam, j’ai pu prier pour lui et nous avons pu nous prendre dans les bras.
C’était la première fois que j’évangélisais lors de la Fête de la Musique. Le contexte est à la fois propice, car beaucoup de gens sont dans les rues, mais aussi compliqué à cause du bruit provenant de tous côtés.
Il y avait un groupe de musiciens qui faisait énormément de bruit au moment où Jean-Baptiste proclamait. J’ai alors demandé au Seigneur « que rien n’empêche ce message de passer dans les cœurs » et je peux assurer que le bruit n’a jamais pris le dessus sur la proclamation.
De plus, lorsque Jean-Baptiste nous avait expliqué comment allait fonctionner notre évangélisation, j’avais peur qu’il n’y ait personne qui ose témoigner sur le vif. Or, aujourd’hui, une femme est venue, a pris le micro et a témoigné de ce que Jésus venait de faire. Cela m’a donné beaucoup d’espoir de voir que même ici, dans la petite ville de Strasbourg, le Seigneur pouvait faire de grandes choses !
J’ai été fière aujourd’hui de partager la bonne nouvelle un soir où règne généralement la débauche. De plus, c’était aussi une victoire personnelle, car c’est la première fois que je ne participe pas à la Fête de la Musique avec le monde, mais que je le fais pour Jésus. Durant les années précédentes, la Fête de la Musique était pour moi une occasion de faire des choses qui ne reflètent pas Christ. Mais cette année, j’ai une chose qui me vient en tête, les paroles de la chanson « Lumière » de Conozco : « Regarde, je suis sorti des ténèbres, c’est si beau de voir ta lumière. »
Je remercie le Seigneur de nous avoir tous choisis pour le servir, ça vaut tout l’or du monde.
Durant cette soirée d’évangélisation, j’ai vraiment ressenti le Saint-Esprit planer sur cette place, et un grand nombre de personnes ont entendu et reçu l’Évangile. C’était bien le cas : nous avions déjà évangélisé sur cette place du Corbeau, et j’ai vraiment ressenti qu’encore plus d’âmes ont été touchées que la dernière fois. Toutes les tranches d’âge étaient représentées au cours de cette soirée : des personnes âgées, des couples, des familles, des étudiants, des étrangers, des collégiens. Nous avons pleinement vu l’action de la main du Seigneur agir et toucher le cœur de ces personnes, peu importe leur âge ou leur provenance, et apporter la guérison à ceux qui placent leur confiance en notre Seigneur.
Cependant, j’ai aussi ressenti que nous étions vraiment les soldats du Seigneur contre ce monde mondain. La voix de l’Évangile et du Seigneur s’opposait à certaines moqueries et insultes, à la musique de ce monde et aux provocations. Cette ville et ses habitants de Strasbourg ont besoin d’être enseignés et de sortir de l’athéisme. Il s’agit d’un défi immense que notre équipe et notre église continueront de combattre.